abandonné en pleine forêt ( Rp solo )

Daume se réveilla difficilement ce matin. Son lit avait prit une consistance incroyablement dure et froide. Il se frotta les yeux de ses mains, balaya sa chambre du regard... sa chambre... non il s'agissait d'une foret, plutôt dense, aucune trace d'humanité, il se trouvait dans un lieu peuplé de créature fantastiques et amicales. Un large sourire déforma son visage blafard, il n'avait jamais vécu de rêves si réels. Daume se mit sur son séant, inspira longuement, l'aire frai lui irrita les voie nasales et il éternua. Il s'étira, réfléchissant aux nombreuses chose qu'il pourrait faire dans ce rêve. Mais une question lui envahit l'esprit:

*Pourquoi je ne suis pas un chevalier? C'est la première fois que je rêve que je ne suis pas un chevalier... *

Sans doute cette question n'avait-elle pas d'importance car il la chassa prestement et tenta de se lever pour partir à la recherche du gentil dragon qui habitait tout près d'ici. C'est alors qu'il remarqua ce poids dans sa poche. Un poids qui n'était pas anodin, bien au contraire. Des galets, il avait la poche pleine à craquer de galets. Cette découverte si insignifiante put-elle paraitre, le confrontait à quelque chose de terrible. Il ne se trouvait pas dans un rêve! Ses parents avaient profité de son sommeil pour mettre leur plan à exécution et il n'avait pas put semer ses cailloux. Le rêve devenait cauchemar.

Il s'était réveillé dans une clairière illuminé d'un mince rayon de soleil qui donnait une teinte ocre à l'herbe. Les arbres, hauts et épais, formaient des rangées compactes et sombres qui semblaient vouloir interdire toute intrusion. Il fit le tour de l'espace dégagé, cherchant une sortie quelconque, et s'engouffra entre deux arbres massifs qui formaient les pilier inébranlables d'une porte majestueuse. Rapidement la lumière faiblit, le sol se fit moins dur et une végétation basse et épineuse obstrua le passage. Daume s'écorcha le visage, les mains, les bras, trébucha sur des racines à moitié émergées, s'étala sur le sol boueux. Il écartait à la force des bras, une branche gênante, puis une autre, et rebroussait chemin devant l'impasse formée par un tronc couché. Il nota mentalement le plan complexe du dédale, marquait avec le sang qui coulait de ses écorchures, certains arbres. La fatigue le gagnait à une vitesse folle et il n'osait se reposer de peur qu'un créature l'égorge dans son sommeil. La peur combinée à son exténuation le mettait dans un état de nerf proche de l'hystérie, ses larmes brouillaient sa vue et se mellaient à la boue et au sang qui maculaient son visage.
Soudain il déboucha dans une zone dégagée. Un sentier qui s'étendait de chaque coté à perte de vue.

Daume tomba à genoux en travers du chemin, sanglota quelques secondes mais se reprit vite. Il essuya les larmes qui embuaient ses yeux et tenta de se relever. Ses jambes étaient endolories par sa longue marche, il reprit lentement. L'air s'était rafraichi, ses vêtements troués ne le protégeaient contre aucune intempérie et il grelotait. Des cris angoissants s'élevaient des profondeurs ténébreuses qu'il venait de quitter et il avait faim. Il mis la main dans sa poche, caressa distraitement les galets qu'il ne s'était pas encore résolut à jeter. Le contacte froid avec la matière l'apaisa, et lui permit d'oublier les hurlements menaçant qui l'entouraient. Si seulement il avait rencontré un dragon, une de ces créatures fabuleuses qui l'aurait recueillit et protégé.

Alors que tu te relevais en te demandant ou tu étais arrivé ,un vieu paysan passa ,conduisant une charette de foin. Il te voit trembler de froid au bord du chemin et s'arrête :

" Eh beh ,'tit gars ! Qu'est que tu fais dans l'coin ? C'est pas bon d'trainer por la ,y a des bêtes t'sais... "

Une charrette venait de s'arrêter à coté de lui. Daume leva lentement les yeux vers le conducteur qui l'interpelait. Il aurait put être un des villageois de son village natale. Sa pauvreté et sa maigreur pouvaient en tout cas le suggérer. Il s'apprétait à répondre quand cette idée lui traversa l'esprit.

*Et si il connaissait mes parents?*

Entre paysans chacun se connaissait et il risquait tout simplement de le ramener vers ses parents, ses parent, ses horribles parents qui l'avaient abandonné, cette mère tyrannique de qui il tenait son surnom de maudit, il les haïssait.

"Je ne veux pas y retourner!"

hurla-il avec force. La fatigue l'empêchant de tenir un raisonnement plus élaboré il avait donc immédiatement conclut que l'homme était un ennemi. D'ailleurs il ressemblait bien à ce type douteux qui attirait les enfant dans des coins sombre... ou alors était-ce la fatigue, il ne savait plus. il couru se cacher derrière un arbre, le paysan ne bougea pas. Daume s'était attendu à être poursuivit, à ce que l'homme prononce une formule magique ou sorte un arc et des flèches pour l'empaler. En fait l'homme n'avait pas l'aire si dangereux que sa.

Le paysan se remit en route, aussi lentement qu'il était arrivé. D'un seul coup Daume bondi de sa cachette et couru derrière la charrette, sans réfléchir.

"Attendez! attendez!"

l'homme stoppa son véhicule et regarda le garçon essoufflés qui venait vers lui. Daume tenta de calmer sa respiration, ses membres étaient toujours douloureux et il avait faim.

"Je... où allez vous?"

Daume n'avait pas tout comprit, le paysan semblait parler une langue inconnue parfois mais il avait comprit que sa destination était Mizardia et il savait que c'était à l'opposé de son village natal.

"je monte avec vous"

déclara-t-il en escaladant la charrette pour s'assoir avec les bottes de foin.
Sa mère lui avait enseigné beaucoup de chose à propos du monde extérieure. Evidement Mizardia y tenait une place particulière. Une ville de démons habitée par les pires créatures que l'enfer n'ai jamais envoyé sur terre selon elle. Une ville peuplée de dragons. Le détail qu'elle n'aurait sans doute jamais dut mentionner. A présent Daume se rendait dans la cité corrompue à la recherche de ces animaux diaboliques, et c'est pourquoi il est et restera un maudit. Du moins du point de vue de sa mère. Il repensa à ses parents, ses horribles parents qui hantaient ses cauchemars et pourrissaient ses journées. Il ne les reverrait sans doute jamais et il s'endormit sur cette idée fabuleuse.

( les tours de la ville s'élevaient et encombraient le paysage, barrant l'horizon rougeoyante du couché, témoins statiques et éternel de la puissance et de l'habileté des hommes de Mizardia. Dominant la plaine, perché sur une douce colline, le Château royale, assombri par le contre-jour, présentait ses formes gothiques et finement sculpté. La masse sombre et colossale se dessinait avec une netteté incroyable sur le sang céleste, coiffée d'une gargouille mythique qui déployait lentement ses ailes si fines que le jour déclinant les illuminait d'une teinte violacée. La créature déplia son cou, se dressant sur ses pattes postérieures, puis, suite à une légère flexion, se détacha de la tour et s'envola tout en poussant un rugissement profond et emplit d'une immense tristesse.)

Un cahot le tira de son rêve, il jeta un coup d'oeil autour de lui tout en se frottant les yeux. Il était toujours dans la foret et la sortie semblait encore loin. Le paysan fredonnait un air qui lui était inconnu.
Il regardait distraitement le bord de la route, son esprit était accaparé par sa faim. Cependant un détail retint son attention, un détail que n'importe quel voyageur aurait trouvé insignifiant. La terre avait bruni en un endroit, un petite flaque pourpre en son centre, et un morceaux d'étoffe imbibé du liquide rouge. Un bout de tissu grand comme sa main mais qu'il aurait reconnut entre mille, un pan de la robe de sa mère, celle qu'elle mettait pour les grandes occasions.

Daume se réveilla à nouveau, secoué par le paysan. Visiblement il s'était endormit pendant le reste du trajet, il se demandait d'ailleurs si l'image du morceau de la robe de sa mère, le sang tout cela n'était peut-être qu'un morceau du rêve qui avait débuter devant Mizardia au soleil couchant. A présent il faisait nuit noire.

"n'est arrivés, c'voici la grand'place d'Mizardia mon p'ti gars! S'tu veu tu peu pioncer jusqu'à l'matin dans l'foin j'le vendrais qu'demain!"

On eut pas à lui à lui redire, il s'endormit comme une pierre.

[hrp: suite à la place principale]